LE COIN DE MICHEL

,  j'ai choisi une randonnée un peu plus difficileLES AIGUILLES DE BAVELLA

  qui demande une bonne condition physique. Cette randonnée va vous permettre de découvrir la majestuosité des Aiguilles de Bavella. Elles sont 7 , 7 magnifiques aiguilles granitiques.   Le massif des Aiguilles de Bavella se trouve en Alta Rocca (la Terre des Seigneurs ), non loin du sympathique village de Zonza. Déjà à la sortie de ce village vous découvrez un magnifique panorama sur le massif de Bavella. Que de belles photos déjà.Pour accomplir cette randonnée comptez  au moins 4 heures, si vous faites un allez retour jusqu'à la 4e aiguille , et 6 heures si vous la faites en boucle  via le retour par le GR 20 après être descendu dans la vallée vers le Nord-Nord-Ouest. J'avoue que le retour en effectuant la boucle ne présente aucun intérêt particulier, si ce n'est que d'accumuler du temps de marche.Aujourd'hui  nous nous contenterons, et ce n'est déjà pas si mal du tout , d'un aller-retour jusqu'à la 4e aiguille , la Punta di U Patgulu qui culmine à 1.785 m.La plus haute des aiguilles, la Punta Alta culmine à 1.855 m.Cette randonnée va vous imposer un dénivellé positif et négatif d'un peu plus de 500 mètres.Outre votre pique-nique, je vous conseille de prendre suffisamment d'eau pour vous désaltérer régulièrement, certainement 2 à 3 litres ne sont pas superflus, surtout en cas de chaleur. Du parking du col de Bavella, dirigez vous vers la Statue de Notre Dame des Neige, la Sainte Patronne de Bavella.Cette randonnée commence à gauche de la statue, et emprunte dans un premier temps le GR 20 , marquage en trais blanc et rouge, et vous vous dirigez vers le massif des aiguilles de Bavella. Le spectacle est fascinant de beauté. Arrivé à proximité de l'Ecole d'Escalade, et de quelques belles dalles bien raides à escalader, que j'ai pratiquées il y a une quizaine d'années lorsque j'étais plus jeunes et surtout plus svelte, le sentier bifurque vers la droite et vous suivez maintenant le balisage en 2 traits jaunes. Cette randonnée fait partie d'une variante dite alpine, et elle porte bien son nom, de l'étape du GR 20 reliant le refuge d'Asinau à Bavella et inversément. L'étape normale contourne en effet le massif et les Aiguilles sans difficulté , comme dit précédemment.D'emblée, le sentier devient très raide, très empierré, quelques passages plus raides encore et plus difficiles. Parfois les pierres se déroulent sous vos pieds. Vous arrivez à proximité de la première aiguille , après une bonne heure d'ascension et 250 mètres de dénivellé positif, vous franchissez une première brèche délicate dans la roche pour basculer de l'autre côté de l' aiguille. Le spectacle est déjà grandiose dans cet univers minéral qui, malgré sa faible altitute relative , vous offre un paysage de haute-montagne, je dirais même  "dolomitique" que je connais également.Reprenez le sentier en suivant toujours les doubles traits jaunes et les cairns. Le sentier monte et descend à flanc de montagne, voir à flanc de ravin. Faites attention si vous êtes sujet au vertige, c'est assez impressionnant, mais le paysage est sublime.Après une demi-heure , vous franchissez une petite faille et vous débouchez sur une belle dalle horiziontale. Engagez vous sans crainte mais avec prudence sur cette  dalle de quelques mètres carrés de surface. Vous êtes arrivés à l'endroit le plus ludique de la randonnée, à qui ose franchir le pas. En effet, pour continuer le sentier, vous devez désescalader une parroi  assez verticale sur une dizaine de mètres, en vous aidant d'une chaîne. Le franchissement de cet obstacle serait impossible sans elle. Agrippez fermement cette chaîne des deux mains, face au rocher, penchez le corps légèrement en arrière, les deux pieds bien ancrés sur la parroi de chaque côté de la chaîne , et à petits pas à recullons, vous descendez cette belle dalle bien lisse. Personnellement je trouve cet exercice très ludique. Le sentier continue ensuite sans difficulté particulière, vers les autres aiguilles en prenant encore un peu d'altitude. A un certain moment, aux environs de la 4e aiguille,  vous devez décider alors, soit de faire demi-tour, soit de parcourir la boucle entière en rejoignant le GR 20 venant du refuge d'Asinau. Soit aussi, d'accomplir une boucle supplémentaire via la 5e et 6e aiguilles, parcours assez sportif passant dans le " collet des Belges ". J'ignore pourquoi cette dénomination.  Personnellement, je n'ai jamais accompli cette boucle supplémentaire pour laquelle au moins 2 heures de plus sont prévues. Personnellement, lorsque j'emmène quelqu'un sur cette randonnée  je reviens par le même chemin vers Bavella. Ne serais-ce déjà que pour franchir une nouvelle fois la belle parroi verticale avec la chaîne. Pour gravir cette parroi, la même technique s'applique. Face au rocher , saisissez la chaîne des deux mains, il faudra pour monter tirer un peu sur les bras, le corps légèrement penché vers l'arrière, les deux pieds ancrés sur le rocher de chaque côté de la chaîne et vous avancez à petits pas. Rien ne vous empêche, si cet exercice vous à plu, de recommencez, si bien sûr il n'y pas trop de monde en attente sur ce passage. Le chemin de retour, vous le connaissez, il n' a aucune difficulté particulière, le marquage en jaune est bien visible, et de nombreux cairns jalonnent le sentier. Juste beaucoup de prudence. La dernière descente de la 1er tour  vers le col de Bavella est assez raide et le sol assez glissant sous la caillasse.  Et comme toujours, faites comme moi ...une bonne Pietra bien fraîche vous récompensera de vos efforts, et une bonne crêpe à la farine de châtaigne à une des auberges du col de Bavella. 

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Bonjour à tous, à tous les auditeurs corses et amis de la Corse.

Michel Forges au micro.

Dans une émission précédente, je vous ai expliqué ce qu' était une Via Ferrata, l'origine, la situation, l'équipement...

Aujourd'hui nous allons mettre tout cela en pratique et nous allons découvrir la très belle Via Ferrata située à CHISA , que j'ai parcourue 5 fois à ce jour .

Le village de CHISA , bien que assez au sud de l'île , est toujours partie intégrante du département de Haute Corse . Son territoire jouxte celui de Sari-Solenzara établi au Corse du Sud. Mais peu importe.

Chisa se trouve au coeur du massif du Monte Incudine qui culmine à 2.134 mètres.

Chisa est une petite commune de +- 100 habitants, et son territoire, d'une superficie de quasi 29 km2 varie entre 169 et 1.850 mètres d'altitude.

Une seule petite route, la Départementale 645  vous conduira à Chisa. Une petite route étroite ,sinueuse mais très agréable, de 15 km qui remonte la vallée du Travo , au départ de la Nationale 198 à proximité de la base aérienne de Solenzara. 

Le village commence à un peu moins de 1 km après avoir franchi le petit pont sur le Travo. La route dans ce village est très étroite et les possibilités de stationnement sont réduites, surtout en haute saison. Soyez courtois de vous stationner au mieux pour ne pas gêner les habitants.

L'aubette d'accueil est située à une centaine de mètres à peine de la petite et sympathique Mairie. Cette Via Ferrata est gérée par la commune. Si vous n'avez pas le matériel nécessaire, vous pouvez le louer en même temps que votre droit d'accès,  à l'aubette, à un prix peu élevé, compte tenu que ce matériel est renouvelé aussi chaque année. A cette aubette, une panneau vous informe sur le circuit que vous allez emprunter, et une petite installation didactique y est aussi accessible pour vous familialiser avec le matériel et les différentes techniques d'assurage.

La fiche technique de cette via ferrata : elle est délivré par la mairie et renseignée dans les topos guides.

cette via ferrata va vous faire évoluer très sportivement mais ludiquement dans la Punta di U Calancone.

Elle va vous imposer un dénivelé positif de 306 mètres ( le départ se situe à 380 m et le sommet de la Punta di U Calancone culmine à 686 m ) mais la via ferrata ne s'arrête pas  au sommet .

L'orientation : ouest, donc la paroi est exposée plein soleil l'après-midi. Un départ le matin est donc préférentiel.

La durée d'escalade est estimée à au moins 4 heures.

La fiche technique renseigne une difficulté  D , personnellement j'attribuerais aussi une cotation T D , pour un court passage en surplomb à la sortie du filet que nous verrons plus loin.

Praticabilité : elle est interdite par temps de pluie, d'orage, de chute de neige et par grand vent - c'est un arrêté du maire du 28.03.2008.

Matériel obligatoire : petit rappel :  1 casque, 1 baudrier d'escalade ,  1 longe via ferrata en Y  avec mousquetons via ferrata, et  1 musqueton en acier , je vous expliquerai plus loin pourquoi,  une poulie à tyrolienne double Petzl Tandem.

1 paire de gants, 1 petite longe supplémentaire avec mousqueton classique pour vous assurez en position repos, de bonnes bottines.

J'ajouterais un sac à dos avec un petit pique-nique, et surtout une poche à eau. Qu'est ce qu'une poche à eau : Une poche à eau est un réservoir souple que l’on peut remplir avec du liquide, de l'eau de préférence bien sûr, que l'on place dans le sac à dos. Elle est munie d’un tuyau au bout duquel se trouve une tétine. Il suffit de mordre la tétine et d’aspirer pour pouvoir boire facilement sur falaise. La poche à eau s'achète dans tous les bons magasins de randonnées et de sport montagne. Elle peut avoir une capacité de 1 à 3 litres. Personnellement en via ferrata j'utilise une poche à eau de 3 litres et croyez moi, lorsque j'ai fini la via ferrata de Chisa elle est complètement vide.

Allez, puisque nous sommes là pour pratiquer la Via Ferrata de Chisa,  nous sommes maintenant tous bien équipés, il fait beau, on y va.

Une petite marche d'approche d'une vingtaine de minutes, sur un terrain déjà escarpé, va nous échauffer les mollets. Sur cette marche d'approche, vous pouvez déjà vous mettre en condition et mettre en pratique la technique, en franchissant, entre deux blocs , un pont népalais de 20 mètres de long surplombant un ruisseau à quelques mètres de haut.

Un pont népalais est constitué de 3 câbles d'acier. Un câble inférieur pour les pieds, 2 câbles supérieurs distants horizontalement d'environ 1 mètre pour s'y tenir avec les mains. Restez souple, avancez par petits pas, les pieds dirigés vers l'extérieur, le creux du pied en travers le câble. Alternativement les mains coulissent , l'une après l'autre ,sur les 2 câbles supérieurs.  Et surtout, en restant attaché, via la longe en Y Via Ferrata sur le 4e câble de sécurité. Ouf...voila le premier obstacle franchi.

Le sentier d'approche continue en légère montée. Et nous voilà arrivé au début de la Via Ferrata à proprement parlé.

"Vachez"  vous directement sur le câble d'acier de sécurité, votre ligne de vie. Le terme " se vachez " est un terme utilisé en escalade pour accrocher son ou ses mousquetons pour se sécuriser. Je l'utiliserai régulièrement lors de cette chronique. Ce câble d'acier vous en serez TOUJOURS solidaire , hormis en 2 endroits de repos qui seront signalés ci-après.

Et on démarre tout en douceur, calmement. Une via-ferrata n'est pas un épreuve de vitesse. D'échelons en échelons, vous prenez assez rapidement de la hauteur, le vide , le "gaz " comme on dit en escalade, se profile sous vos pieds. Vous n'avez plus maintenant la possibilité de renoncer. Il est , je vais dire tacitement interdit de reprendre le cheminement en sens inverse, car d'autres via-ferratistes vous suivent, et il est très difficile et dangereux de se croiser.

Après une demi-heure d'effort ascendant, vous voilà arrivé à la deuxième épreuve technique. Un pont de singe de 17 mètres de long s'offre à vous. Un pont de signe est constitué de 2 câbles d'acier, dans un axe  vertical, distants en général entre  1,50 m à 1,80 m, pour permettre  la praticabilité à toutes tailles . Le câble inférieure pour les pieds. Le câble supérieur pour les mains. Tout en veillant à vous vachez correctement sur un 3e câble de sécurité parallèle au câble supérieur.

Installez vous confortablement sur ce pont de singe pour évoluer latéralement..avec les jambes, avec les bras alternativement. C'est à dire que vous devez synchroniser votre déplacement pour ne jamais être soit en position comme un I , soit en X .  Soit vous avez les bras écartés et les pieds joints, soit inversement, pour plus de stabilité. Il est possible que lors de cette progression, vous vous sentiez basculer un peu vers l'avant ou vers l'arrière, c'est sans danger. Cette progression vous pouvez la choisir soit face au vide ou pas. Personnellement je préfère face au vide pour profiter du paysage.

Arrivé à nouveau face au rocher, re- vachez vous correctement sur le câble de vie, et reprenez la progression vertical d'échelons en échelons. Ce secteur est assez vertical et athlétique. Le gaz (donc le vide ) devient assez impressionnant, mais la vue est magnifique sur le village de Chisa et ses environs. Pour l'anecdote, la dernière fois que j'ai pratiqué cette Via Ferrata, un hélicoptère de la sécurité civile a débouché d'une vallée voisine pour survoler le village de Chisa, et je le voyais en contrebas. Je me sentais comme un oiseau.

Après une demi heure d'effort, vous arrivez sur un petit plateau qui va vous permettre de souffler un peu. A cet endroit vous pouvez vous dé-vacher, vous être en sécurité. Ici, vous pouvez soit : vous arrêter en reprenant un sentier que l'on appelle en langage via ferratiste "échappatoire", pour retourner au village. Soit  vous décidez de continuer le parcours, vous prenez la bonne décision.

Dès ce moment , vous allez vous engager dans la partie que j'estime personnellement assez physique. D'emblée , vous allez aborder la première tyrolienne, d'une longueur de 65 mètres.

Qu'est ce qu'une tyrolienne. En définition, c'est un mode de transport sur filin. Dans le cas présent, 2 câbles d'acier sont tendus jusque la paroi d'en face. Un câble va vous permettre d'y accrocher votre poulie "spécial tyrolienne" , l'autre câble de vous "vacher", donc de vous sécuriser, et de freiner à quelques mètres de l'arrivée. Il convient pour ce câble de sécurité, de vous "vachez" avec un mousqueton d'acier. En effet, si vous utiliser un simple mousqueton en aluminium, il va s'user considérablement sous l'effet du frottement sur le câble d'acier, et ne sera plus utilisable.

Prenez le temps de bien vous installer sur le rocher de départ. Veuillez à ne pas lâcher cette poulie à tyrolienne, et de la perdre. Personnellement, je l'attache continuellement sur mon baudrier à l'aide d'une petite cordelette d'un mètre de long et de 6 mm de diamètre. Il m'est donc impossible de la perdre. Lorsque vous êtes prêt, la paume de la main gauche sur le dessus de la poulie, sans la serrer car elle va chauffer, uniquement pour vous maintenir dans l'axe du câble  et de ne pas osciller, la main droite va serrer fermement la longe de la "vache" sécurité et freinage. Laissez vous glisser sous le câble et laissez vous aller, sans freiner. Laissez vous prendre de la vitesse. Ne freinez avec la vache de la main droite qu'à quelques mètres du rocher d'arrivée. N'ayez crainte, il n'y a aucun  danger. En arrivant sur le rocher, tendez les jambes horizontalement ,légèrement fléchies, pour éventuellement amortir votre arrivée.

Un petit exercice technique maintenant pour vous sortir de la tyrolienne et vous " vachez " à nouveau sur le câble de la ligne de vie. Et remettre la poulie en place sur le baudrier.

Le cheminement continue et vous gravissez encore des échelons verticalement pendant quelques mètres, ensuite un petit passage horizontal . Ici, vous êtes au dessus d'un rocher en coin en surplomb, le vide est très présent. Sur le coin de ce rocher, il vous est impossible de voir les échelons suivants, et vos points d'attache. N'ayez crainte d'effectuer un grand pas avec la jambe droite et votre corps, à l'aveuglette si j'ose dire, et pour découvrir la suite du circuit. Vous êtes alors confronté à un nouveau pont de singe d'une vingtaine de mètres, que vous allez négocier face au vide, dos au rocher, avec la même technique que décrite précédemment, mais vers la gauche. Arrivé à la fin de ce pont de signe, quelques pas en latéral face au rocher, et vous voila arrivé au pieds d'un élément assez inhabituel en via ferrata : un filet métallique vertical de 6 mètres, appelé "toile d'araignée" . Vous n'avez pas le choix, il faut y aller, c'est très ludique. Toujours en étant "vaché" sur la ligne de vie séparée du filet, escaladez cette toile d'araignée face au vide. C'est surprenant mais très plaisant, et la vue aérienne sur Chisa est splendide. La sortie de cette toile d'araignée est un peu délicate techniquement. Vous devez vous retourner face au rocher.

Vous allez aborder maintenant, la partie la plus physique. En effet, un léger surplomb est à négocier pour rejoindre le sommet de la via ferrata. Vous disposez pour ce faire de quelques échelons décalés, il vous faudra, outre la technique, tirer sur les bras avec le corps légèrement penché vers l'arrière. Calculez bien votre coup pour ne pas perdre de temps dans le surplomb et vous épuisez.

Ouf, on est passé ce surplomb. Quelques échelons encore et nous voila au sommet de la Punta d' U Calancone.   

 La récompense est au rendez vous. Outre une vue magnifique sur les colines qui entourent Chisa, vous découvrez à l'est, un panorama exceptionnel sur la vallée du Travo , au loin la méditerranée , et la piste de la base aérienne de Solenzara.

Une petite nouveauté , se présente à vous un pont himalayen constitué cette fois pour les pieds, de quelques rondins séparés et oscillants.

Vous êtes alors arrivé à la fin de la partie ascensionnelle de la Via ferrata. Vous pouvez vous dé-vacher , souffler un peu, vous désaltérer , vous alimenter. Ici s'offre à vous la possibilité de redescendre au village par le sentier "échappatoire" assez raide quand même, ou continuer le parcours via ferrata  jusqu'en bas par une descente câblée. Ne vous privez pas de cette dernière partie, c'est la plus ludique, sans effort particulier. Outre les échelons habituels à négocier en descente, à reculons vais-je dire, cette dernière partie va vous offrir un immense plaisir d'aborder un pont himalayen de 50 mètres de long, 2 passerelles, et surtout 3 belles tyroliennes, dont la dernière de 230 mètres de long à plus de 60 mètres du sol. Pour cette dernière partie, vous connaissez maintenant toutes les techniques et vous n'avez qu'à vous laissez aller à jouir pleinement de cette magnifique activité, sensations garanties. A la fin de la dernière tyrolienne assez longue, 230 mètres, même si vous estimez que la vitesse est trop élevé, ne freinez pas avec votre longe . En effet, sous son propre poids, le câble va s'arrondir en fin de parcours et vous freiner. Si vous freiner en plus et trop tôt vous risquer de ne pas atteindre la fin et de rester suspendu bien avant. Cela vous demandera alors  un  effort assez important pour vous tracter jusqu'au bout, car le câble remonte alors un peu..

Il ne vous reste qu'à vous diriger pédestrement jusqu'au village ou vous pourrez déguster une bonne Pietra, désaltérante, soit à l'auberge de jeunesse communale située face à l'aubette d'accueil , soit à la petite auberge à l'entrée du village.

Et si vous avez eu bien chaud, faites comme moi, allez vous baigner dans les piscines naturelles qu'offre le Travo, près du pont à l'entrée du village. Attention les frilleux, l'eau y est assez froide même au plus fort de l'été.

Voilà, j'espère que cette chronique vous a plu et surtout vous à donné envie de pratiquer la magnifique via ferrata de Chisa. Je remercie l'autorité communale de Chisa d'avoir installé et de nous offrir ce parcours.

Si vous avez des remarques ou des questions à formuler sur cette rubrique, vous pouvez les notifier sur la page facebook de Paulu Natale Albertini, ou la mienne, je me ferai un plaisir d'y répondre au mieux.

Bye bye, portez vous bien, et portez vous bien.